Forfait 1: Nivelles Imprimer

 

Si Nivelles m'était conté, ...

 

Tour de ville

 

Tour de ville

 

Vue extérieure de la collégialeL’agglomération nivelloise s’est développée dans une cuvette arrosée par la Thines, autour de l’abbaye fondée, en 645, par Itte, épouse de Pépin Ier (Maire du Palais du roi Dagobert - ancêtre de Charlemagne). Leur fille, Ste Gertrude en fut la 1ère abbesse.

Cette institution double, dirigée par une femme, devint impériale sous Charlemagne. Elle était réservée à des chanoinesses nobles. Elle fut supprimée à la Révolution Française. Nivelles, au XIIIème siècle, était un véritable foyer culturel (13 paroisses, 3 maisons charitables, 1 béguinage) et marchands de, dentelles, batistes, brasseries, tanneries, etc...

 

Rue typique du quartier Saint JacquesEn 1940, aux premiers jours de la guerre, Nivelles fut bombardée par les allemands. Le clocher de la collégiale fut incendié et le trésor détruit.

 

 

Certaines rues entières méritent qu’on s’arrête une journée à Nivelles. Des promenades dans Nivelles permettent de découvrir :

  • l’ancienne tour d’enceinte du XIIème siècle dite tour Simone,
  • le couvent des Annonciades,
  • les Récollets avec son église gothique et son cloître,
  • les refuges d’Aywières, des chevaliers de Malte, des Trinitaires d’Orival,
  • les hôtels Rifflart d’Ittre, Dept, Biourges, etc.

 

 

 

 

Et encore ...

 

Eglise des RécolletsL'église des récollets


20 ans après la mort de St François d’Assise (1226),les franciscains s’installent à Nivelles. Saccagée en 1580 par les protestants,Marguerite d’Autriche fait reconstruire l’église en gothique tardif. Le chevet est brabançon (à pans coupés). Les fenêtres ont des baies à triplets avec remplages flamboyants. On y voit la châsse de Ste Marie d'Oignies. Du couvent, il reste un cloître très romantique, le deuxième de Nivelles.

 

 

Musée communal d'archéologie

Musée de NivellesDans une grande maison Louis XV couverte de vignes vierges, ancien refuge d’Orival. Le musée abrite divers trésors méconnus : des œuvres de Laurent Delvaux (XVIIIème), une tapisserie de Bruxelles (Coxie), des meubles et objet d’art provenant de Nivelles et environs, des instruments de musique, quatre merveilleuses statues en calcaire brabançon du XVème siècle, de nombreux objets des époques paléolithiques jusqu’à l’époque mérovingienne, etc.

 

 

Le parc de la Dodaine

Parc de la Dodaine

Parc de la DodaineCe parc est un site naturel classé. Les marécages furent aménagés en promenade par Jean-Baptiste Dangoneau, maire de Nivelles à l’époque Napoléonienne. Il procura du travail à des malheureux, en période de disette (1817).

Le parc est divisé en quatre parties : le plan d’eau rectangulaire entouré d’arbres centenaires, le jardin français, le grand étang et la plaine des sports Reine Astrid inaugurée en 1938. Commencée en 1935, elle est le premier grand travail de salubrité publique (aménagée par des ouvriers sans travail). Le site a été classé le 28 avril 1945. Depuis lors se sont ajoutés un jardin anglais (1955), le hall omnisports, la piscine couverte, le terrain de sports et l’aquaparc.

 

 

 

La collégiale Sainte Gertrude

 

Collégiale Sainte Gertrude

 

Vue extérieure de la collégiale

On peut y voir, de la première église mérovingienne (746) à aujourd‘hui, 1250 années d’architecture.

L’église de Nivelles est :

  • une abbatiale, c’est l’église d’une abbaye dont il reste le cloître du XIIIème siècle ;
  • une collégiale; église qui est le siège d’un chapitre de chanoinesses et de chanoines (IXème siècle) ;
  • une église de pèlerinage car son complexe oriental (chœur sur crypte-halle et couloirs de circulation aujourd’hui disparus) était spécialement conçu pour le pèlerinage ;
  • une église à avant-corps avec un contre-chœur, l’abside, les tourelles d’escaliers , des chapelles-tribunes, au-dessus de celles-ci « les gayoles » qui servirent de prisons et, chapeautant le tout, la splendide salle impériale avec ses fonctions civiles (réception, tribunal).

L’abbesse était aussi le maire et le juge de Nivelles ; Nivelles fut dirigé par une femme jusqu’à la Révolution française.

 

Intérieur de la collégialeLa collégiale est édifiée dans le style ottonien, style des grands monuments impériaux ; roman primitif pour la construction du XIème siècle et roman tardif pour l’avant-corps d’exception de la fin du XIIème siècle. Le plan à deux chœurs opposés est de tradition carolingienne. Dans l’avant-corps, on dénombre 8 coupoles : ce fait unique en Belgique démontre le caractère impérial de la collégiale.

 

Cloître romanLe cloître roman est du XIIIème siècle. La collégiale fut consacrée en 1046 par Henri III empereur du Saint Empire Romain Germanique et par Wazon, évêque de Liège. À l’intérieur, char du XVème siècle, stalles renaissances, monuments funéraires du XVIème au XVIIIème siècle, Vierge polychrome du XVème siècle, statues et chaires de vérité de Laurent Delvaux, peinture murales, etc.

 

 

Chasse gothique (reconstitution)Sa crypte romane (1100) est une des plus vaste du pays. C’est une crypte-halle de pèlerinage. Dans le sous-sol archéologique exceptionnel se trouvent les restes d’églises du VIIème au XIème siècle (mérovingienne, carolingienne et préromane). On y voit la tombe d’Ermentrude (petite-fille de Hugues Capet) et d’Himeltrude (première femme de Charlemagne). Les restes de la châsse gothique, datant de 1272, partiellement détruite lors des bombardements du 14 mai 1940, sont exposés dans l’avant-corps. C’est un joyau gothique en argent doré.

 

 

Jacquemart: Jean de NivellesJean de Nivelles

Symbole nivellois datant du XVème siècle, Jean de Nivelles est un jaquemart qui sonne les heures. La cloche d'origine fut offerte par Charles le Téméraire.

 

 

 

 

 

 

Localisation

 

Localisation collégiale Sainte Gertrude

 

 

 

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